jeudi 23 juin 2011
Coiffeur Strasbourg
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Un salon de coiffure vandalisé pour la 70e fois à Corbeil
Il est devenu un expert en nettoyage. Colle, tags, résine… Rien ne lui résiste. Gérard Lerbeil n’est pourtant pas un agent d’entretien surqualifié. A la base, son truc, c’est le brushing. Il est coiffeur à Corbeil. Son commerce possède le triste record du nombre d’actes de vandalisme dans l’Essonne. Le 70e, en quatre ans et demi, a été enregistré hier par le commissariat de la ville.
« J’ai constaté cela le matin. J’ai eu les murs recouverts de graffitis, la vitrine attaquée à la hache et la serrure recouverte d’un mastic utilisé par les carrossiers pour boucher les trous des voitures, énumère-t-il. Je n’avais rien eu depuis deux mois. Je croyais que j’étais tranquille… »
Les mésaventures de Gérard ont démarré en mars 2007. Ses vitres sont régulièrement brisées, parfois à coups de boule de pétanque. Sa climatisation est coupée. Des excréments sont déversés. « J’ai tout eu », résume-t-il. A chaque fois, c’est le même rituel, du dépôt de plainte aux constatations des policiers. Sans effets.
Il évoque des « rivalités entre commerçants » et la volonté de le « forcer à vendre » un local bien placé qu’il occupe depuis près de quinze ans. « A 60 ans et une vie à travailler, si c’est pour finir dans ces conditions, je crois que je vais partir à la retraite plus vite que prévu », prédit-il. En attendant, Gérard rythme sa vie et adapte son travail au gré des actes de vandalisme. Ses vitres, renforcées, feraient passer celles de la papamobile pour de la porcelaine de Limoges. « Il a changé ses vitrines huit fois avant d’en faire poser des solides », rappelle un client. Chaque soir, Gérard vaporise de la graisse dans sa serrure pour que la colle des vandales n’adhère pas. Un client lui a également donné un crochet pour récurer plus facilement le mécanisme. Et il connaît l’organigramme du commissariat de Corbeil par cœur. « Ce n’est pas vraiment une vie de commerçant », constate-t-il.
« J’ai constaté cela le matin. J’ai eu les murs recouverts de graffitis, la vitrine attaquée à la hache et la serrure recouverte d’un mastic utilisé par les carrossiers pour boucher les trous des voitures, énumère-t-il. Je n’avais rien eu depuis deux mois. Je croyais que j’étais tranquille… »
Les mésaventures de Gérard ont démarré en mars 2007. Ses vitres sont régulièrement brisées, parfois à coups de boule de pétanque. Sa climatisation est coupée. Des excréments sont déversés. « J’ai tout eu », résume-t-il. A chaque fois, c’est le même rituel, du dépôt de plainte aux constatations des policiers. Sans effets.
Il évoque des « rivalités entre commerçants » et la volonté de le « forcer à vendre » un local bien placé qu’il occupe depuis près de quinze ans. « A 60 ans et une vie à travailler, si c’est pour finir dans ces conditions, je crois que je vais partir à la retraite plus vite que prévu », prédit-il. En attendant, Gérard rythme sa vie et adapte son travail au gré des actes de vandalisme. Ses vitres, renforcées, feraient passer celles de la papamobile pour de la porcelaine de Limoges. « Il a changé ses vitrines huit fois avant d’en faire poser des solides », rappelle un client. Chaque soir, Gérard vaporise de la graisse dans sa serrure pour que la colle des vandales n’adhère pas. Un client lui a également donné un crochet pour récurer plus facilement le mécanisme. Et il connaît l’organigramme du commissariat de Corbeil par cœur. « Ce n’est pas vraiment une vie de commerçant », constate-t-il.
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